Nos Centres de formation

Nos Centres de formation

Centre des métiers du patrimoine - la Paix-Dieu à Amay

Le Centre des métiers du patrimoine « La Paix-Dieu » a la vocation fondamentale de préserver et de transmettre les savoirs et savoir-faire dans le domaine du patrimoine architectural et du bâti ancien. Différentes activités de sensibilisation, de formation et d’information y sont organisées et touchent un public large et diversifié, des plus jeunes aux plus spécialisés.

Contact :
+32 (0)85 41 03 50
infopaixdieu@awap.be

Ainsi, chaque année, plusieurs centaines d’élèves et étudiants issus de l’enseignement fondamental, secondaire et supérieur, mais aussi des professeurs en fonction participent aux activités pédagogiques du Centre des métiers du patrimoine.

Le Centre dispense également un très large éventail de formations spécialisées, théoriques et pratiques, à destination des professionnels des secteurs de la construction et du patrimoine.

Le Centre de la Paix-Dieu assure le suivi administratif du master de spécialisation conjoint en conservation et restauration du patrimoine culturel immobilier regroupant cinq universités et une haute école francophones.

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Le Pôle de la pierre à Soignies

Le Pôle de la pierre est un centre de formation dédié aux métiers de la pierre : depuis l’extraction de la pierre en carrière jusqu’à sa conservation et sa restauration en passant par la taille, la sculpture, la gravure. Le Pôle se consacre à la transmission d’un savoir-faire ancestral, mais aussi à l’apprentissage aux innovations technologiques récentes (comme les machines à commande numérique).

Le Pôle, résultat d’un partenariat entre quatre organismes de formation (l’AWaP, le Forem, l’Ifapme et le Cefomepi) a ouvert ses portes en septembre 2016.

Le Pôle assure des formations théoriques et pratiques, ainsi que des chantiers-écoles pour des publics variés (jeunes, demandeurs d’emploi, personnel des carrières, artisans, professionnels des secteurs de la construction et du patrimoine, etc.) et développe également des actions de découverte et de sensibilisation aux métiers de la pierre dès l’école primaire.

Contact :
+32 (0)67 41 12 60
infopoledelapierre@awap.be

Le Centre des métiers du patrimoine

Le Centre des métiers du patrimoine, basé sur le site de l’ancienne abbaye de la Paix-Dieu à Amay, et le Pôle de la pierre, installé dans les locaux réaffectés de la Grande Carrière Wincqz à Soignies,  sont les outils de l’AWaP consacrés à la transmission des savoirs et savoir-faire techniques sous toutes leurs formes.

Le Pôle de la pierre à Soignies

Le 20 mars 2012, des représentants de l’Institut du Patrimoine wallon, du FOREM, de l’IFAPME et du Cefomepi ont signé une déclaration d’intention en vue de la création d’un Centre des métiers de la pierre dans les bâtiments de l’ancienne Carrière Wincqz à Soignies, dont l’emphytéose a été transférée pour ce faire à l’IPW en 2012.

L’objectif principal de ce Centre est de rassembler dans un lieu de référence les principaux acteurs des secteurs de la formation et de la pierre dans le but d’harmoniser et d’approfondir les formations actuellement proposées par les différents opérateurs, de développer l’offre existante selon les besoins du marché et de rendre la formation aux métiers de la pierre ainsi que ces derniers plus attractifs.

Vu l’importance du bassin carrier de la province de Hainaut, l’implantation d’un tel centre dans la région de Soignies répond à une logique évidente. La réaffectation envisagée rencontre à la fois les contraintes qu’imposent la typologie industrielle des bâtiments et l’objectif du futur Centre, qui a été inauguré en novembre 2016.

 

La Paix-Dieu, une reconversion

La fondation de l’abbaye de la Paix-Dieu remonte au milieu du XIIIe siècle, lorsqu’une communauté de moniales cisterciennes, initialement installée dans le village hesbignon d’Oleye, s’établit sur le site en 1244. Les bâtiments de style «Renaissance mosane » conservés datent des XVIIe et XVIIIe siècles. Si la ferme est encore en bon état, la partie conventuelle a subi d’importantes dégradations après sa vente comme bien national en 1797 et la dispersion des religieuses.

L’histoire du site ne s’arrête pourtant pas là et, en 1995, le Gouvernement wallon décide d’y créer un « Centre des métiers du patrimoine ». Dès 1997, la Région acquiert la propriété des anciens bâtiments conventuels, à l’exception de la ferme et de l’infirmerie. Une vaste campagne de restauration est alors programmée. Entamée par la Division du Patrimoine de la Région, elle se poursuit sous l’égide de l’Institut du Patrimoine wallon qui gère le Centre depuis sa création effective en 1999.

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Ces deux Centres ont la vocation fondamentale de préserver et de transmettre les savoirs et les savoir-faire dans le domaine du patrimoine architectural. Différentes activités de sensibilisation, de formation et d’information y sont organisées et touchent un public large et diversifié, des plus jeunes aux plus spécialisés.

Chaque année, près d’un millier d’élèves de l’enseignement secondaire (12-15 ans), mais aussi des enseignants et futurs enseignants participent aux classes d’éveil au patrimoine et à ses métiers ou aux formations à la pédagogie du patrimoine. Un nouveau programme spécifique est également proposé aux jeunes de plus de 16 ans de l’enseignement artistique, professionnel, technique et spécialisé. Les plus jeunes ne sont pas oubliés puisque les « activités compagnons en herbe » s’adressent aux élèves de 4e, 5e et 6e primaires.

Les deux Centres dispensent également un très large éventail de formations spécialisées, théoriques et pratiques, à destination des professionnels des secteurs de la construction et du patrimoine. Sous l’impulsion de l’IPW, à l’époque, et de son Centre des métiers du patrimoine, les trois académies universitaires se sont associées pour créer un master complémentaire en conservation et restauration du patrimoine culturel immobilier. Les cours sont en partie dispensés au Centre de la Paix-Dieu qui assure également le secrétariat administratif. Une formation diplômante à destination des conseillers (1 an) et chefs d’entreprise (2 ans) en restauration et rénovation de bâtiments anciens est également organisée en partenariat avec l’IFAPME.

Grâce à son Centre d’information et de documentation et à sa matériauthèque, la Paix-Dieu remplit également une mission fondamentale d’information et d’assistance technique.

 

La fondation de l’abbaye de la Paix-Dieu s’inscrit dans le mouvement mystique féminin qui marqua le diocèse de Liège au début du XIIIe siècle. Initialement installée dans le village hesbignon d’Oleye, l’abbaye est transférée, en 1244, dans un site de vallée, à la confluence de plusieurs ruisseaux, au lieu-dit Grognart, à Bodegnée. Immédiatement, l’abbaye de la Paix-Dieu constitue un domaine agricole pour vivre selon l’idéal d’autarcie des Cisterciens.

Après la crise de la fin du XIIIe siècle qui affecte son économie, la Paix-Dieu réorganise son domaine et se mue peu à peu en seigneurie foncière. Ce capitalisme de la terre lui permet de faire construire des bâtiments monastiques et la ferme qui annonce celle que nous lui connaissons aujourd’hui (1730-1767).

 

Un lieu de vie

L’église, actuellement dépouillée de tout mobilier, donnait accès à un cloître en carré. L’aile orientale du cloître dit quartier des Dames abritait les lieux de vie des moniales. L’aile sud, parallèle à l’abbatiale, était affectée aux réfectoires et au logement des converses. Saumery, dans ses « Délices du païs de Liège » (1736-1740), décrit la fontaine miraculeuse de Saint-Gérard, objet de dévotion et de pèlerinages, qui se trouvait dans le préau du cloître. L’aile de l’Abbesse, le quartier des Hôtes et la cour d’honneur datent du XVIIe siècle. Le cloître et les galeries de la cour d’honneur, encore visibles sur la gravure de Remacle Leloup (1738) furent démantelés au XIXe siècle, pour récupérer les matériaux. Le quartier des Hôtes accueillait les visiteurs et les résidents de l’abbaye non soumis à la clôture. Au XIXe siècle également, le quartier des Hôtes et l’aile de l’Abbesse furent transformés en étables et en distillerie-sucrerie. Les dépendances étaient constituées d’un moulin et d’une maison pour les Pater et Noster au nord, d’une brasserie et d’un colombier au sud et de la ferme à l’ouest.

 

Le temps des moniales

La communauté religieuse était composée d’une abbesse, chargée de l’administration spirituelle et temporelle du monastère, de dames professes qui suivaient les offices, de sœurs converses, préposées aux travaux ménagers dans l’enceinte de l’abbaye, d’écolières et de tablières, femmes réalisant une retraite spirituelle. L’abbesse disposait de son aile, située entre l’église abbatiale et le quartier des Hôtes réservé, lui, aux invités de passage. La Paix-Dieu abritait en outre deux religieux provenant de l’abbaye d’Aulne, le Pater et le Noster, chargés l’un de célébrer les offices et l’autre de recueillir les confessions des moniales, du personnel domestique travaillant au sein de l’abbaye, occasionnellement des hôtes de passage et, à certaines périodes, des artisans intervenant sur les bâtiments : charpentiers, couvreurs, tisserands, brasseurs, tonneliers...

 

Les fouilles archéologiques

Les premières fouilles archéologiques ont débuté en mars 1997. Les archéologues ont pu observer que la partie nord avait été occupée par des structures industrielles du XIXe siècle (sucrerie et distillerie). Sur la première terrasse au nord de l’église, la maison du Pater a été mise au jour. Au sud de l’abbatiale datant de 1718, plusieurs cloîtres successifs ont été découverts. Le dernier a été construit sous le règne d’Agnès de Corbion en 1600 et a été démonté pierre par pierre après la vente de l’abbaye comme bien national en 1797.

Les fondations de l’ancienne brasserie, telle qu’elle apparaît sur la gravure de Remacle Leloup, accolée au colombier et s’appuyant sur l’ancien mur de clôture méridional, ont également été mises au jour. Cette brasserie est restée en place jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Combinée à l’étude des vestiges en sous-sol, l’analyse du bâti a révélé certains aspects de la vie des cisterciennes. L’étude préalable de l’aile de l’Abbesse a permis de retrouver le plus ancien vestige architectural de la Paix-Dieu qui soit conservé en élévation. Ce « noyau médiéval » est situé entre l’abbatiale (1718) et l’aile de l’Abbesse (1642). Il s’agit de l’amorce occidentale de l’église abbatiale du XIVe siècle dont le chœur a été localisé sous le niveau du chœur actuel. Cet espace a été utilisé de différentes manières au cours des siècles, suivant les différentes fonctions des bâtiments qui s’appuient contre lui. L’été 2006, les fouilles sous le niveau des anciennes galeries de la cour d’honneur qui longeaient les quartiers des hôtes et de l’abbesse et fermaient le couvent à l’ouest, ont livré d’intéressantes structures bien conservées liées à l’ancien logis de l’abbesse. Des recherches archéologiques réalisées en 2008 sous la cour d’honneur ont permis de mettre au jour l’ensemble de ces structures ainsi que l’implantation de la fontaine du XVIIIe siècle. Une partie du réseau hydraulique souterrain de la Paix-Dieu (évacuation des eaux usées, amenée d’eau potable, récupération des eaux pluviales, drainage) a également été repérée et explorée.

 

Le quartier des Hôtes

Choisi pour accueillir les activités du Centre des métiers du patrimoine (administration, ateliers, salles de cours, salle de conférence, cafétéria, locaux techniques et de service), le quartier des Hôtes a été entièrement restauré, entre 1997 et 2001, sous la maîtrise d’œuvre des bureaux d’architecture Henri Garcia et Yves Jacques. Les interventions extérieures ont tenu compte aussi bien du classement de l’enveloppe que des conclusions des études préalables. La restauration, la réinterprétation et les apports contemporains ont guidé la mission. Les ardoises naturelles, les pierres, les badigeons, les menuiseries peintes… ont fait renaître une certaine image passée et les interventions contemporaines se sont voulues parfaitement lisibles. La galerie courant le long des façades est et sud, faite de verre et d’acier, reprend la trace et le rythme de la construction initiale telle qu’elle apparaît sur la gravure de Remacle Leloup.

Les volumes intérieurs non classés ont été, selon les découvertes et l’intérêt qu’ils présentaient, traités suivant différentes approches complémentaires. Les fonctions se sont souvent glissées dans les volumes existants. Elles ont parfois pris le dessus pour faire naître notamment un hall monumental, le pôle d’accueil du Centre. Il permet d’appréhender la mesure du volume intérieur, de découvrir la charpente de toiture et de constituer tout à la fois un espace de circulation générale et une succession de plateaux d’expositions. Grâce à une équipe pluridisciplinaire, le premier outil du Centre a pu se construire. La restitution historique et les actes contemporains ont été complétés pour développer de nouvelles fonctions et ce, de manière efficace et progressiste, tout en se glissant dans un bâti historique. La mission a intégré la notion de restauration critique, dans un juste équilibre entre la conservation, la restauration et la réaffectation.

 

L’aile de l’Abbesse, centre d’hébergement

L’aile de l’Abbesse a été reconstruite au XVIIe siècle sur un noyau médiéval. De ce noyau subsiste une petite pièce, à la jonction avec l’église abbatiale. Conçues par l’architecte Alain Dirix, les options de restauration et de réaffectation ont tenu compte des contraintes essentielles du site ainsi que de l’ensemble des qualités architecturales du bâtiment apparaissant à la lecture archéologique. Les ouvertures sont beaucoup plus nombreuses au nord qu’au sud. Le programme d’hébergement permet de tirer parti de ce constat. Le reconditionnement de l’aile s’est fait non seulement en fonction des nouveaux besoins mais aussi dans le respect de la division interne que pouvait avoir le bâtiment aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le rez-de-chaussée offre une série de pièces en enfilade qui accueillent les fonctions de restauration et de détente : une cuisine et un self-service jouxtant une salle à manger, un grand salon et un plus petit salon installés dans le noyau ancien de l’abbaye.

Au premier étage, les chambres destinées aux jeunes participant aux activités pédagogiques se développent, au nord, suivant le rythme des baies à croisée existantes. Chaque chambre, personnalisée par une couleur vive différente, donne sur le couloir au sud, coursive au mur rouge côté façade. Chaque chambre s’accompagne d’un confort sanitaire complet : wc, lavabo et douche. Plus volontiers destiné aux formateurs, aux stagiaires voire aux chercheurs résidents, le niveau sous toiture se présente de la même façon : coursive au sud, chambres au nord, équipées de bureau avec une mezzanine pour le sommeil. Une cabine avec l’équipement sanitaire (wc séparé, lavabo et douche) complète le programme de la chambre. Le nombre total de lits d’hébergement est de 65.

L’étude de l’aile de l’Abbesse a permis de fixer les bases d’une restauration équilibrée, alliant les apports contemporains sensibles aux contraintes patrimoniales du lieu. La galerie extérieure couverte, le long de l’aile de l’Abbesse, est réalisée en prolongation de celle du quartier des Hôtes. Le troisième côté de la galerie assure « un cadre » à la nouvelle cour d’honneur. Entre les piliers carrés situés en bordure de l’ancien cloître, côté est, des câbles métalliques vont former un cadre végétal vertical assurant à cet espace unité et force. L’aile de l’Abbesse est ouverte à l’hébergement depuis janvier 2007. Le restaurant La Table de l’Abbaye, aujourd’hui géré par le CPAS d’Amay, permet de nourrir non seulement les résidents et les stagiaires mais aussi tout qui le souhaite.

 

Les nouveaux ateliers

C’est à l’emplacement de l’ancienne brasserie que s’élève, depuis 2004, le bâtiment des nouveaux ateliers pour l’organisation des stages pour professionnels liés notamment au travail du métal, à la charpenterie ou à la taille de pierre. Par l’installation d’éléments verticaux perforés à la limite du site, le projet, également dû à Alain Dirix, recrée l’esprit de l’enceinte telle qu’elle existait. La volumétrie en aluminium tend vers le prisme, sans décrochements entre toiture et murs. Deux hauts espaces de 10 m sur 13 m sont complétés, à l’est et à l’ouest, de locaux de services avec à l’étage deux classes. Des portes piétonnes et de grandes portes de 4,50 m de hauteur, se pliant en deux parties pour former un auvent de travail, complètent l’enveloppe du volume. L’éclairage naturel est assuré par une suite de lanterneaux trapézoïdaux de verre translucide, affleurant la tôle de couverture et ponctuant le faîte du toit. Le bâtiment nouveau s’intègre parmi les autres, par sa volumétrie et par sa couleur. Il est, sans opposition brutale, le reflet de son temps et de sa fonction. Création plutôt que mimétisme, esprit d’invention plutôt que banalité.

 

Le moulin

Désigné par voie de concours, comme c’est également indépendamment le cas pour l’église abbatiale, le bureau d’architecture Atelier 774 (association momentanée de Delphine Peters, Andrea Tenuta et Bertrand Evrats) vient d’achever la restauration du moulin, dont les travaux se sont étalés de 2011 à 2013. Ce dernier occupe une position stratégique à l’entrée du site. Le regard du visiteur est directement interpellé par le volume sobre de ce petit bâtiment. Le bureau de la Maison du Tourisme Hesbaye-Meuse est installé au rez-de-chaussée. Les bureaux du Secrétariat des Journées du Patrimoine occupent les étages. Tout en intégrant une nouvelle destination, le projet conserve la perception des deux fonctions différentes dans le moulin d’origine : la fonction industrielle de moulin et la fonction d’habitation du meunier.

 

L’abbatiale

L’architecte Alain Dirix dirige la restauration et la réaffectation de l’abbatiale qui accueillera, dans l’ancien chœur, à l’est, une salle de séminaires de 280 places, et dans le reste de l’église, un conservatoire des savoir-faire et du patrimoine associant une matériauthèque et une photothèque à un centre d’information et de documentation. La restauration de l’abbatiale et sa réaffectation sont évidemment intimement liées : une restauration « à l’identique » là où toutes les informations le permettent et une intervention contemporaine, dans le respect de la charte de Venise, là où toute restitution est hypothétique. Une première phase de restauration, la consolidation des voûtes et arcs-doubleaux a été réalisée en 2011.

 

Le colombier

Jouxtant les nouveaux ateliers, l’ancien colombier est en cours de restauration suivant les plans d’Annick Piron, du bureau d’ingénieur Greisch et de Pascal Lemlyn. Les investigations des fondations et de la stabilité du cylindre de maçonnerie ont conduit à des travaux de consolidation par le système de jet grouting, procédé de génie civil visant à former un « béton de sol » in situ dans la masse du terrain. La conception, le tracé, la construction et la restitution à l’identique du clocheton du colombier (charpente et couverture) font l’objet de chantiers-école. C’est le cas également pour l’escalier en pierre massive et pour l’escalier sur voûte sarrasine qui seront créés pour le nouvel aménagement intérieur. Aujourd’hui support de stages, l’ancien colombier deviendra en 2013 un espace pédagogique présentant quelques savoir-faire traditionnels et contemporains.

 

La restauration et la valorisation des abords du site de l'ancienne abbaye

Du côté nord, les terrasses ont été réaménagées (restauration des murs, vergers avec essences anciennes, plantations). Depuis septembre 2011, une conciergerie, maison unifamiliale en acier corten construite à l’emplacement de l’ancienne maison du Pater, et des réserves, sous les terrasses, pour la future matériauthèque, enrichissent le site. Les aménagements de la cour d’honneur et de la cour d’entrée clôtureront la mise en valeur du site.

Outre ses actions ciblées sur les biens classés ou la transmission des métiers du patrimoine, l’Institut a également pour mission de promouvoir le patrimoine wallon auprès du public le plus large possible.

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